L’affacturage pour le secteur Automobile

 

Le secteur automobile regroupe, de manière générale, l’ensemble des activités relatives au cycle de vie d’un véhicule terrestre, de sa conception à sa destruction, en passant par sa production, sa commercialisation, sa maintenance et les services associés à toute cette chaîne.

L’automobile est bien entendu le produit leader du secteur, mais il ne faut pas oublier les autres types de véhicules terrestres que sont les véhicules industriels (camions, grues, chariots…), les motocycles (motos, scooters) et les cycles (vélos classiques ou électriques).

Autour de ce secteur se déploie une multitude d’entreprises de services divers nécessaires au bon fonctionnement et à l’usage des produits fabriqués par le secteur automobile. On peut citer par exemple les commerces de carburant, les franchises de contrôle technique, les sociétés de locations de flotte, les auto-écoles, les sociétés de parking, les stations de lavage…

Avec la transition écologique qui s’opère et notamment l’évolution vers des moyens de déplacement plus verts, les besoins en financement et en investissement doivent être plus que jamais priorisés. 

Petit focus dans cet article sur les besoins de trésorerie très particuliers induits par ces activités.

Quels sont les acteurs du secteur automobile ?

Le secteur emploie, en France, plus de 400 000 salariés auprès de 150 000 entreprises, la plupart des TPE sous-traitant pour le compte de grands constructeurs dont les leaders français sont Renault et PSA (Peugeot Citroën). Parmi les autres constructeurs principaux dans le monde, on peut citer Volkswagen, Toyota, Daimler, Ford, BMW, Nissan, Volvo, Hyundai…

Derrière ces grands constructeurs cohabitent plusieurs dizaine de milliers de sous-traitants spécialisés dans une partie de la chaîne d’approvisionnement du secteur. Ces sous-traitants sont le plus souvent dépendants du carnet de commande rempli par un ou deux donneurs d’ordres… L’avantage est que ces clients sont de bons payeurs, le risque d’impayé est donc relativement faible par rapport à d’autres secteurs. L’inconvénient vient de l’ultra-dépendance de l’activité concentrée sur très peu de clients, avec une diversification difficile qui nécessite parfois de lourds investissements.

En quoi l’affacturage est-il une solution intéressante pour le secteur automobile ?

 

Le secteur automobile se prête particulièrement bien à une utilisation massive de l’affacturage comme source de financement pérenne, pour plusieurs raisons :

  • Les sous-traitants automobiles ont des clients de très bonne qualité, appréciés par les sociétés d’affacturage… les factors vont parfois même jusqu’à considérer que leur client n’est pas le sous-traitant mais le donneur d’ordres… ce qui facilite la conclusion d’un contrat
  • L’activité industrielle correspond bien au produit « affacturage » : des prestations normées et contractualisées, des termes de paiement relativement standards, etc.

Un autre élément plus conjoncturel est intervenu pendant la crise sanitaire pour les entreprises du secteur automobile : les confinement successifs ont parfois complètement mis à l’arrêt certaines usines, et un grand nombre d’acteurs ont dû recourir aux Prêts Garantis par l’Etat (PGE) pour soutenir leur trésorerie. Leur remboursement passe forcément par une diversification des sources de financement, qui ne peut se faire qu’en ayant recours à des solutions plus innovantes et en dehors des sentiers battus classiques que représentent les prêts bancaires.

    Diversifier ses sources de financement grâce à un contrat d’affacturage présente de nombreux avantages pour le secteur Automobile

    Affacturage dans le secteur automobile : quelles questions se poser ?

     

    Avant de lancer un projet de financement par affacturage dans le secteur de l’automobile, il convient de vérifier quelques points saillants qui vous permettront de gagner du temps et de sécuriser votre ligne de financement au moment des négociations avec les factors. 

    QuelFactor.Fr analyse pour vous les points clés à préparer en amont des discussions avec les banques.

    Soyez rigoureux sur les litiges potentiels avec vos client

    On l’a vu dans cet article, le risque de crédit dans le secteur automobile est relativement plus faible que dans d’autres secteurs, car les clients finaux (constructeurs automobiles) affichent une solidité financière plus importante (ce point pourrait être débattu plus amplement pour certains noms, mais ce n’est pas l’objet ici).

    Les sociétés d’affacturages savent donc apprécier le secteur et vont insister sur la revue des processus de facturation et des risques pouvant amener à des litiges commerciaux importants :

    • Importance relative des acomptes dans la facturation globale
    • Importance du CA à l’export et des garanties sous-jacentes prises pour sécuriser les paiements
    • Gestion du risque d’outillage / tooling (lorsqu’un donneur d’ordre (le client) prête un moule spécifique dédié pour la fabrication d’une pièce précise. Ce moule est loué ou vendu au fabricant pour réaliser cette pièce, il existe donc un risque de compensation entre ce qui est dû par le client et la valeur restante du moule fourni)

     Attention au privilège du sous-traitant… ou retirez en un avantage !

    Pour les sous-traitants directs de l’industrie automobile (autrement appelés « de premier rang ») qui ont eux-mêmes recours à des sous-traitants de second rang, il est probable que la part d’activité sous-traitée ne puisse être financée grâce à l’affacturage. En effet le sous-traitant de second rang dispose d’un privilège de paiement direct envers le donneur d’ordre, ce qui réduit d’autant la capacité du factor à recouvrer ses créances le moment venu.

    A l’inverse, l’affacturage doit être sérieusement envisagé pour les sous-traitants indirects (« de second rang »), puisque le privilège de paiement direct dont ils disposent va directement bénéficier au factor en cas d’impayé.

    Dans un environnement instable où les besoins en trésorerie sont extrêmement fluctuants, où les besoins en investissement ne cessent de croître, diversifier ses sources de financement grâce à un contrat d’affacturage présente de nombreux avantages pour toutes les sociétés du secteur. De plus, les grands donneurs d’ordres du secteur voient plutôt d’un bon œil la souscription d’un tel financement par leurs fournisseurs. Cela sécurise la chaîne d’approvisionnement du secteur et permet d’amortir les effets des différentes phases du cycle économique sur la trésorerie des entreprises du secteur.

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