Définition du Taux d’avoir / Taux de dilution

Un taux d’avoir correspond au rapport entre le montant des factures d’avoir et le chiffre d’affaires enregistré sur la même période (le mois, l’année…).

Un avoir peut être contractuel (remise de fin d’année négocié en fonction d’un volume d’affaires défini) ou non-contractuel (annulation partielle ou totale d’une facture erronée, à cause d’une erreur sur le prix ou les quantités vendues, une marchandise défectueuse…)

En quoi le taux d’avoir est important en affacturage ?

Un financement d’affacturage repose sur le fait que les factures cédées à un factor seront payées in fine par le débiteur final. Les avoirs viennent donc réduire le montant réel des factures, et constituent donc un risque pour le factor de financer des factures qui ne seront pas réglées (ou en partie seulement).

Quand les avoirs sont contractuels, ils sont en général provisionnés par l’entreprise et sont facilement « traçables » par le factor. Pour les autres avoirs (erreurs, litiges), une analyse historique des avoirs émis permet au factor d’estimer le taux d’avoir de l’entreprise, et de la situer par rapport à son marché.

Comment optimiser son contrat d’affacturage en agissant sur les avoirs ?

Le fonds de garantie est déterminé en fonction du taux d’avoir constaté de l’entreprise : il sert justement à couvrir ce risque et correspond à une retenue de financement sur les factures. Il peut varier entre 5% et 20% du montant des factures.

Pour réduire ce fonds de garantie, agissez sur les avoirs émis :

• En réduisant au maximum les avoirs non-contractuels par une bonne politique de crédit management
• En justifiant au factor les avoirs exceptionnels pour ne pas qu’ils soient pris en compte par ce dernier lors de la détermination du fonds de garantie.

En cas de besoin, QuelFactor vous accompagne pour optimiser votre dossier et obtenir le pourcentage de financement le plus élevé possible.